DIRECTION LE 6EME TOUR DE LA COUPE DE FRANCE
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Coupe de France : Rida Belmekki et les Déodatiens ont une revanche à prendre
Cela reste une plaie qui n’est pas refermée. Défenseur du SR Saint-Dié Kellermann, Rida Belmekki a vécu comme un crève-cœur les deux précédents 6e tour de la Coupe de France atteints par son club et achevés par une élimination sèche. Il espère que l’histoire ne va pas se répéter
Après Saint-Dié Kellermann (R1) – Illzach (R1) 6-2
A l’instar d’autres (Brice Monga, Evan Charles ou encore Alpha Sow), Rida Belmekki a été des deux dernières campagnes de Coupe de France disputées par le SR Saint-Dié Kellermann. Une compétition qui avait doublement propulsé le tout jeune club ( issu de la fusion entre le SR Saint-Dié et l’ASC Kellermann en 2019 ) de la sous-préfecture au 6e tour.
Un plafond de verre que les Déodatiens n’étaient pas parvenus à faire sauter, apportant de l’amertume dans les têtes et dans des corps meurtris par la déception d’être passé si près du Graal. « On a pour ambition d’atteindre le 7e tour. On n’a jamais accédé à ce tour depuis la fusion », contextualise le défenseur. « C’est un objectif qui nous a été donné pour cette saison, comme lors des années précédentes. »
Ces deux expériences passées ont cependant apporté de l’eau au moulin de la formation vosgienne dans l’approche de l’évènement mais ont, surtout, fait naître un esprit de revanche sur le mauvais sort et l’adversité. « A titre personnel, le match d’Hettange (octobre 2024), je l’ai encore en travers de la gorge », rembobine Rida Belmekki. « C’est vraiment un mauvais souvenir , parce que, dans le contenu, on a été bon. On a eu les occasions pour marquer. Sur ce genre de match, ça se joue sur des détails. Ils ont marqué un but sur une transition et le deuxième, celui qui l’a inscrit ne le remettra pas de sa carrière. Il y a eu un goût assez amer, une frustration collective. »
« C’est vraiment l’an dernier que ça nous a fait mal »
« En revanche, Thionville (octobre 2023), la marche était un peu trop haute », prolonge le trentenaire. « On avait eu la possibilité de marquer avant la mi-temps. Thionville était premier de N3 et allait monter en N2. C’est vraiment l’an dernier que ça nous a fait mal. »
Ce dimanche, l’ancien Raonnais, qui n’a jamais participé aux aventures du club de la Porte des Vosges, « parce que je jouais en réserve », a à nouveau senti le frisson que pouvait apporter cette compétition singulière et qui a rapproché Saint-Dié Kellermann de son rêve.
« Le fait que j’ai pu marquer à la 4e minute nous a aidés parce qu’on savait qu’Illzach était une équipe assez fragile dans ses temps faibles », souligne Rida Belmekki. Quand j’ai marqué, c’est ce qui s’est passé. On a appuyé et on a réussi à inscrire deux autres buts dans le premier quart d’heure. Le match de championnat nous a beaucoup servis dans notre préparation. C’est important d’ouvrir le score dans ces matchs où on est un peu attendu. C’est libérateur. »
A quelques heures (ce mercredi, 19h) de connaître le futur rival, la réalité de décrocher la lune n’est pas concrète pour les Déodatiens. Mais elle pourrait s’éclaircir avec un tirage favorable. « Et ça, ça joue beaucoup », conclut Rida Belmekki.